« ESPACES COMMMUNS EUROPEENS »(E.C.E)
TROISIEME VOIE
ENTRE L’EUROPE BUREAUCRATIQUE ET L’EUROPE NUMERIQUE
Le premier E.C.E. a été inauguré à Saint-Rome-de-Tarn le 10 aout 2017 au Ravelin par le Maire, son Adjoint et un colporteur. Nous invitions l’Europe sur une plaque fixée au lavoir, jadis espace commun des lavandières, et l’endroit reste espace commun villageois… L’idée a fait tilt à Riga, Andorre, Igualida et Minsk, et elle ira plus loin. Auparavant, des savants décortiquaient nos « lieux communs » européens, classaient leurs monuments, déclaraient « européennes » des vieilles pierres et choses du passé. les pierres elles ont une âme, il faut la ranimer, et que ces âmes rapprochent les humains, parce que le monde entier a une âme, que nous partageons sans trop le savoir.
Parce que l’Europe des traités se déchire, pas une plaque sur un mur, parce que son parfum s’évapore et son esprit rétrécit pour laisser place aux objets connectés. Parce que l’arbre et l’église c’est l’harmonie, pas le chaos institué. Et l’agora des villageois c’est les marchés où l'on se croise, pas l'Union Européenne où l'on se toise, et ses "droits fondamentaux" le droit du Prince...
Revenons au lieu dit “ Ravelin ”. C’est en effet une église, un arbre, un lavoir romain, une placette où s'asseoir sur ses bancs est déjà un rapprochement... En aout 2016 les violons de Riga nous rapprochaient, faisant plus que jouer ils priaient, les gens ont savouré leur musique, ils ont applaudi, fraternisé. Mais l’émotion c'était les violons, pendant ce temps l’arbre priait, le chant de ses feuille donnait le « la » de l’harmonie. Il nous rappelle Gaïa notre mère, ombrage l’église qui nous lie au ciel, car tel est le désir du Monde qui prie aussi... Dans une Europe en confettis, l’église et l’arbre c’est l’union, pas le tohu-bohu de nos vies. et les miracles c’est Lourdes, c’est la prière de Marie qui ressuscite son fils et fait rouler la pierre.
Je crois donc en la prière comme le savant en ses classeurs. Je demande un réseau d’espaces communs européens dédié, de Lisbonne à Vladivostok, je demande une voie sacrée où l’on prie d’Athènes à Mourmansk, par la musique, la voix, la danse, le chant, comme priaient les pèlerins en marchant sur les chemins de Compostelle.
Je demanderai des « espaces communs mondiaux » où mille hommes de toute religion prieront ensemble, car seul leur dieu est différent. Je demanderai une Fête Mondiale Annuelle de la Prière, aux grands carrefours spirituels: le Vatican, la Mecque, la cathédrale Orthodoxe de Moscou, Sainte Sophie à Istanbul, les Temples, où convergent des millions de pélerins. Que dans chacun de ces espaces mille hommes prient en même temps leur dieu différent, pourvu qu'ils prient. Mais le colporteur là dedans? Il n’est rien, pour lui ne demande rien, ne cherche qu'à retrouver son étoile perdue et signe simplement: André Maljour. Et Karyna Poita le traduit dans sa langue.
contact : maljour@espaces-communs-europeens.com